Le Sultanat d’Oman réunit en un même lieu ce que les raiders du monde entier viennent chercher dans les différentes éditions de l'Oman Adventure. La variété et la
beauté de ses paysages allient montagnes escarpées, plages de sable doré, mer idéale et
désert propice à de multiples aventures. Le riche passé historique du pays demeure partout inscrit dans la pierre et se nourrit de chapitres légendaires dont les héros ne
sont autres que Sinbad le marin et " Vous ".
L’intérieur du pays centré sur Nizwa, la ville sainte des Ibadites, fut le siège d’un imamat
indépendant entre 1913 et 1955 lorsque le sultan Saïd bin Timour (père de l’actuel Sultan) profita
de luttes successorales pour affirmer son contrôle et obtenir l’abdication de l’imam. En 1957, le
sultan assisté par les forces britanniques mit fin à une nouvelle tentative de restauration de
l’imamat et la révolte de Nizwa s’éteignit en 1959. Mais en 1961, une nouvelle révolte éclata dans
le pays, cette fois-ci dans le Dhofar à l’aide d’un Front Populaire de Libération appuyé par le
Yémen. La guérilla fut réduite à l’aide des militaires anglais. Depuis, la politique d’amnistie
appliquée par le sultan Qabous a contribuée à l’unification du pays et au développement local.
L’arrivée du Sultan Qabous en 1970 inaugure une période de prospérité et d’émergence de
l’identité nationale connue sous le nom de « Renaissance Omanaise ». Il a su affermir le pouvoir
étatique et ses institutions ainsi que pacifier et moderniser son pays, bénéficiant de l’exploitation
tardive du pétrole. Parmi ses premières mesures on compte le changement de nom du pays,
devenu désormais le Sultanat d’Oman, la création d’un drapeau national et son ouverture
modérée au monde moderne, contrairement à l’occidentalisation à outrance pratiquée dans les
émirats voisins. Ses réformes accordent une attention toute particulière à la santé et l’éducation
(création d’hôpitaux et d’écoles publiques en zones rurales), à l’environnement (interdiction de la
chasse, réintroduction des espèces disparues), à la restauration d’un riche patrimoine architectural
(forts, tours et châteaux) et à l’ « omanisation » de la société, ce qui se traduit en une formation
progressive de la jeunesse (60% de la population a moins de 20 ans) pour accéder aux postes de
travail jusqu’ici détenus par les expatriés.
L’une des particularités du sultanat est le fait de professer l’ibadisme, un courant minoritaire de
l’Islam venu de Mésopotamie. Dans sa condition de chef spirituel de l’Etat, l’actuel sultan suit les
préceptes de la « vraie croyance » en prônant la tolérance envers les autres religions (chrétiens et
hindous sont très présents dans le pays), le bon traitement des animaux (la chasse est interdite à
Oman) et s’efforce également de renouer avec le passé (revalorisation du patrimoine historique et artistiques).
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